L’absence d’un place à long terme de développement du Bénin, fait que les choses se font et se défont au gré des humeurs des régimes qui se succèdent. C’est la remarque faite par le syndicaliste Pascal Todjinou qui déplore que le développement soit toujours au commencement dans le pays.
A l’avènement du régime de la rupture, plusieurs réalisations du régime précédent, celui de Boni Yayi ont été soit détruites, abandonnées ou laissées de côté. Cette forme de gouvernance n’est pas à l’avantage du pays a indiqué l’ancien syndicaliste Pascal Todjinou reçu dans un entretien sur Reporter Bénin Monde.
Evoquant l’alternance au pouvoir en 2026, l’ancien secrétaire général de confédération générale des travailleurs du Bénin plaide pour que la gouvernance soit continue et que ce qui est réalisé en dix ans ne soit pas remise en cause. Selon lui, il faut éviter au maximum en 2026 la même situation qu’à l’arrivée du président Talon.
« Vous savez ce qui se passe dans le pays, n’importe quel président arrive, ce que l’autre président a fait là, c’est mauvais, il faut reprendre tout. Si bien que le développement est toujours au recommencement chez nous«
Pascal Todjinou
Pour l’ancien syndicaliste, c’est l’une des choses qui retarde le développement dans le pays. Que le prochain président conseille-t-il puisse dire ce que mon prédécesseur fait là, je vais poursuivre ça. Les dirigeants doivent essayer désormais d’avoir une vision futuriste pour éviter des remises en cause permanentes des acquis, a fait savoir le syndicaliste.
