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Sanctions contre le Mali: la Russie prend le contre pied de la CEDEAO

La Russie a déclaré lundi, son soutien à la nation malienne durement sanctionnée par la CEDEAO et l’UEMOA. La diplomatie russe dit comprendre les difficultés auxquelles se heurtent les autorités maliennes et appelle la communauté internationale à appuyer leurs efforts visant à rétablir l’ordre dans le pays.

DIPLOMATIE
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Partenaire stratégique du Mali, la Russie n’est pas restée sans mot dit face à l’avalanche des sanctions prises par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), contre le Mali pour le non respect des recommandations issues des précédents sommets de la CEDEAO. S’exprimant lundi, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, l’ambassadeur russe adjoint à l’ONU, Dmitry Polyanskyi, a plaidé pour la cause malienne.

« Faisons preuve du respect nécessaire pour nos collègues maliens. Appuyons leurs efforts compréhensibles visant à rétablir l’ordre dans leur pays et les partenaires les plus adéquats pour cela« , a déclaré Dmitry Polyanskyi. « Bien sûr, nous voudrions que les délais pour les élections ne soient pas reportés. Mais nous comprenons les difficultés auxquelles se heurtent les autorités maliennes pour la préparation des élections. Sans retour de l’autorité de l’Etat dans plusieurs régions du pays, on ne pourra pas considérer comme fiables les résultats de scrutins », a averti le diplomate russe.

Sanctions économiques et diplomatiques

Réunie sur la situation sociopolitique du Mali à Accra, au Ghana, le dimanche 9 janvier, la CEDEAO a entériné les décisions prises par l’Union monétaire ouest-africaine, contre le Mali, quelques heures plus tôt. Il a été décidé de geler les avoirs maliens au sein de la BCEAO, de fermer les frontières entre le Mali et les États membres de l’organisation, de suspendre les transactions avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité, du retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali et d’autres sanctions concernant l’aide financière.

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