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Quitus fiscal: l’opposition dénonce une « arme politique » du pouvoir en vue de 2026

À moins d’un an des élections générales de 2026, la délivrance du quitus fiscal refait surface comme sujet de discorde.

POLITIQUE
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Boni Yayi au séminaire de formation des députés du parti Les Démocrates
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Le parti Les Démocrates dans un point de presse ce lundi 15 septembre, accuse le régime de Patrice Talon d’instrumentaliser cet outil administratif pour écarter des candidatures gênantes.

Vendredi 12 septembre 2025, la Direction Générale des Impôts (DGI) a annoncé l’ouverture de la plateforme en ligne de demande et de vérification du quitus fiscal. Si la mesure s’inscrit dans le cadre de la loi électorale révisée en 2024, elle suscite de vives inquiétudes au sein de l’opposition.

L’article 41 nouveau du Code électoral oblige chaque candidat à fournir un quitus fiscal couvrant les trois dernières années. Le principe n’est pas contesté par Les Démocrates, qui admettent qu’un futur élu doit être en règle vis-à-vis du fisc. Mais le parti estime que le document est devenu, depuis 2019, un instrument d’exclusion.

« Des opposants à jour ont été privés de quitus au moyen d’impositions fantaisistes », rappelle la formation politique, citant les législatives de 2019, les élections de 2023 et la présidentielle de 2021. Pour l’opposition, l’histoire est en train de se répéter.

Une plateforme au fonctionnement controversé

Les inquiétudes se concentrent désormais sur la nouvelle plateforme ouverte par la DGI. Les postulants doivent non seulement préciser le type d’élection pour lequel ils sollicitent le quitus, mais ne peuvent en demander qu’un seul à la fois.

Pour Les Démocrates, cette restriction, absente du Code électoral, ouvre la voie à des blocages sélectifs. « C’est une nouvelle épreuve imposée aux figures de l’opposition », dénonce le parti, qui voit là une « manœuvre pour contrôler et éliminer » ses leaders des scrutins de 2026.

Face à ce qu’il qualifie de « machination », le parti d’opposition appelle à la dépolitisation de l’administration fiscale et à la mobilisation du peuple béninois. « Tout citoyen en règle doit pouvoir se porter candidat à toutes les élections de son choix », insiste la formation politique.

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