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Présence militaire au Niger : les États-Unis envisagent de prendre des mesures futures

Suite à l’annonce du retrait imminent des troupes françaises du Niger d’ici la fin de l’année, les États-Unis ont déclaré qu’ils examineraient toutes les options concernant leur propre présence militaire dans le pays.

DIPLOMATIE
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Des soldats de la 101e division aéroportée de l'armée américaine déployés avec les forces de l'armée américaine en Afrique, le 24 mai 2017 à Mogadiscio, en Somalie. (Photo de l'armée de l'air américaine)
Des soldats de la 101e division aéroportée de l'armée américaine déployés avec les forces de l'armée américaine en Afrique, le 24 mai 2017 à Mogadiscio, en Somalie. (Photo de l'armée de l'air américaine) (Image d'illustration)
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Les Etats-Unis veulent anticiper sur d’éventuelles surprises en terme de décisions diplomatiques que pourraient entériner les nouvelles autorités nigériennes. En effet, après l’annonce de la France du retrait de ses troupes du Niger d’ici la fin de l’année, Washington a annoncé qu’il va « étudier toutes les mesures futures » concernant sa présence militaire au Niger.

« Tout en donnant une chance à la diplomatie, nous continuerons également d’étudier toutes les mesures futures qui donneront la priorité à nos objectifs à la fois diplomatiques et sécuritaires », a déclaré Lloyd Austin lors d’une conférence de presse dans la capitale kényane Nairobi, où il est en visite.

La diplomatie en berne

Depuis l’avènement de la junte au Niger, les relations diplomatiques se sont détériorées avec certains pays dont la France qui ne reconnait pas les nouvelles autorités nigériennes et avait, de ce fait, donné une fin de non recevoir à la demande de la junte qui a déclaré persona non grata l’ambassadeur de Paris à Niamey. Ce n’est que dimanche soir, que Paris a enfin décidé de rappeler son ambassadeur et entamé le retrait de ses soldats du Nimay, d’ici fin 2023.

Dans la sous-région, la junte militaire au pouvoir à Niamey est très mal vue par certains pays de la CEDEAO notamment le Nigéria, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Pour l’organisation sous-régionale, le général Tiani et ses éléments ont pris le président Bazoum en otage, chose contraire à l’ordre constitutionnel établi par le commun des nigériens. Ainsi, elle n’exclut pas une intervention militaire en cas d’échec des pourparlers, pour rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.

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