La suite après la publicité
La suite après la publicité

La Zambie élit son président malgré la crise économique

En Zambie, les électeurs doivent choisir, jeudi 12 août, leur nouveau président, entre le sortant, Edgar Lungu, et son rival de toujours, Hakainde Hichilema, à l’issue d’une campagne tendue, centrée sur l’économie du premier pays africain à avoir fait défaut sur sa dette.

POLITIQUE
768 vues
benin web tv | Image d'illustration
Image d'illustration
2 min de lecture
Google News Commenter
La suite après la publicité
Vous utilisez actuellement la version classiqueVous êtes actuellement sur la version classique du site. Rejoignez notre version 2.0 pour plus de fun, plus de rapidité et plus d'interaction.Rejoindre Maintenant

Sur les 16 candidats à la présidentielle, qui s’affrontent jeudi en Zambie, les deux favoris sont les ennemis jurés, Edgar Lungu, le président sortant, et Hakainde Hichilema, un homme d’affaires autodidacte et charismatique.

Depuis mai, les deux principaux prétendants sillonnent le pays enclavé d’Afrique australe, riche en cuivre, en dépit d’une campagne limitée par les restrictions liées à la pandémie de coronavirus.

Quatorze autres candidats sont également en lice mais la course se joue essentiellement entre Edgar Lungu, 64 ans, et Hakainde Hichilema, 59 ans, qui se présente pour la sixième fois.

Edgar Lungu, avocat de formation, est critiqué pour avoir emprunté des fonds, de façon insoutenable, notamment auprès de créanciers chinois, pour financer une frénésie de projets d’infrastructure. L’inflation a grimpé à plus de 20 % sous sa présidence et, fin 2020, la Zambie est devenue le premier pays d’Afrique à se retrouver en défaut de paiement depuis l’apparition du coronavirus.

Quelque sept millions d’électeurs sont attendus aux urnes dans ce pays de 17 millions d’habitants. Outre la présidentielle, ils votent aussi pour les législatives et les municipales. Les bureaux de vote ouvrent à 6 h et ferment à 18 h. Le gagnant doit obtenir plus de 50 % des voix pour éviter un second tour, ce que les observateurs jugent peu probable.

« Laissons le peuple zambien décider qui le dirigera », a déclaré « HH » à la veille du scrutin, réitérant ses promesses de redresser l’économie et appelant la commission électorale à garantir un scrutin « libre et équitable ». Edgar Lungu s’est dit certain d’obtenir 500 000 voix de plus que son rival, car « les gens me connaissent maintenant ». 

Des observateurs locaux et internationaux seront disséminés dans les bureaux de vote. Le gouvernement a menacé de bloquer Internet si certains « colportent des faussetés pouvant déstabiliser » l’élection.

À NE PAS MANQUER

Commentaires

Vous utilisez actuellement la version classiqueRejoindre Maintenant