Mohamed Traoré, ancien président de l’Ordre des avocats de Guinée et ex-membre du Conseil national de la transition (CNT), a été enlevé et violemment agressé dans la nuit du 20 au 21 juin 2025. Un acte que la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) condamne avec la plus grande fermeté.
Selon les informations, Mohamed Traoré a été ciblé en raison de sa démission largement relayée du CNT et de ses critiques persistantes contre la gouvernance actuelle en Guinée. Ses agresseurs lui ont clairement signifié que cette violence était une « mise en garde », liée à ses prises de position publiques.
La MFWA, dans un communiqué publié suite à cet incident, qualifie cet acte de « barbare » et invite les autorités guinéennes à diligenter une enquête immédiate et rigoureuse pour retrouver les auteurs de cette attaque odieuse. L’organisation appelle également à leur traduction devant les juridictions compétentes.
La Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest insiste sur la nécessité de garantir la sécurité des voix dissidentes et de protéger les libertés fondamentales dans un contexte politique fragile. «Les violences visant les figures publiques pour leurs opinions sont inacceptables et menacent la démocratie et l’État de droit», souligne la MFWA.
Cet enlèvement et cette agression suscitent une vague d’indignation en Guinée et dans la sous-région.