Le 17 mai, l’Assemblée nationale française a ratifié la création d’un droit à l’aide à mourir et a réintroduit le principe de l’auto-administration de la substance létale, dans le cadre de l’examen de la proposition de loi d’Olivier Falorni. Contrairement à la version adoptée en commission, qui offrait à la personne souhaitant recourir à cette aide la possibilité de choisir entre une auto-administration ou une administration par un professionnel de santé, la nouvelle définition stipule que seule une personne dans l’incapacité physique de procéder elle-même à l’administration du produit pourra bénéficier de l’assistance d’un soignant. Un vote final sur l’ensemble du texte est programmé pour le 27 mai.