Le 15 mai, les dirigeants des principaux cultes en France ont exprimé de vives inquiétudes concernant la proposition de loi sur l’aide à mourir, actuellement débattue à l’Assemblée nationale. Selon eux, ce texte pourrait entraîner des « graves dérives » et un « basculement radical » dans la société.
Dans une tribune adressée à l’Agence France-Presse (AFP), ils soulignent que, sous couvert d’une intention de compassion et d’encadrement, la loi introduit légalement la possibilité d’administrer la mort par le biais du suicide assisté ou de l’euthanasie. Ils affirment que cette évolution remettrait en cause les principes fondamentaux de l’éthique médicale et sociale.