Le 9 juin dernier, Bella Montoya, 76 ans, a été déclarée morte. Celle-ci s’est brusquement réveillée dans son cercueil lors d’une veillée funéraire. La septuagénaire a de nouveau été déclarée morte ce vendredi.
On l’appelait « la ressuscitée ». Le cas de Bella Montoya, avait créé la stupeur en Équateur. Cette femme de 76 ans avait été retrouvée vivante, dans son cercueil, alors qu’elle avait été déclarée morte par les médecins cinq heures plus tôt, dans le village de Babahoyo. L’intéressée avait légèrement frappé sur la paroi de son cercueil, alors que ses proches souhaitaient la préparer à la veillée funèbre.
Bella Montoya recobró sus signos vitales cuando era velada, tras ser declarada muerta. La novedad se registró en las calles Olmedo, entre GarcÃa Moreno y 5 de Junio, en #Babahoyo, provincia de #LosRÃos. pic.twitter.com/OotOQPcxKG
— Periódico D'Una (@periodicodeuna) June 10, 2023
La septuagénaire est finalement morte vendredi 16 juin dernier, selon un communiqué du ministère équatorien de la Santé. Celle-ci a fait l’objet d’un accident vasculaire cérébral ischémique, alors qu’elle venait de passer une semaine en soins intensifs.
Bella Montoya faisait pourtant l’objet d’une « surveillance permanente » depuis le 9 juin dernier. Aucun élément n’a pour l’heure été communiqué par les autorités sur les circonstances de sa mort. Selon ses proches, il est possible que la septuagénaire n’ait pas supporté l’injection de formaldéhyde réalisée quelques instants après son décès le 9 juin dernier. En pratique, l’usage modéré de ce produit a un impact direct sur la conservation du corps, après la mort.
Une plainte déposée
Le fils de Bella Montoya, Gilberto Barbera Montoya, a indiqué que sa famille et lui « n’allaient pas rester comme ça ». Cette dernière semaine, celui-ci se rendait régulièrement à l’hôpital pour rendre visite à sa mère. La septuagénaire respirait encore bougeait « lentement les yeux ». Sur le plan administratif, l’état civil de Bella Montoya avait fait l’objet d’une modification jeudi 15 juin dernier pour signifier que celle-ci était toujours vivante et qu’elle pouvait continuer à toucher sa pension de retraite.
L’une des sœurs de Bella Montoya avait auparavant porté plainte contre la personne qui avait déclaré la mort de la septuagénaire. De son côté, le ministère équatorien de la Santé a expliqué avoir mis en place un comité technique spécial. Celui-ci a pour mission de changer la façon dont le système hospitalier équatorien émet ses certificats de décès.
