La suite après la publicité
La suite après la publicité

CRIET: un agent immobilier jugé pour tentative de vente en ligne des logements sociaux de Ouèdo

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a examiné, lundi 24 novembre 2025, le dossier d’un agent immobilier poursuivi pour « escroquerie via internet ».

SOCIéTé
8 569 vues
CRIET
CRIET
2 min de lecture
Google News Commenter

SOMMAIRE

La suite après la publicité
Vous utilisez actuellement la version classiqueVous êtes actuellement sur la version classique du site. Rejoignez notre version 2.0 pour plus de fun, plus de rapidité et plus d'interaction.Rejoindre Maintenant

Le prévenu est accusé d’avoir mis en ligne des annonces proposant à la vente les logements sociaux de Ouèdo, situés dans la commune d’Abomey-Calavi.

Selon l’accusation, il avait publié plusieurs offres, dont un logement proposé à 22 880 000 F CFA, ou encore une modalité alternative de 97 000 F CFA par mois pendant 25 ans. Ces annonces laissaient croire que les logements étaient disponibles à l’achat alors que leur commercialisation n’avait pas encore été officiellement confiée.

Convoqué devant la Cour, l’agent immobilier a rejeté les accusations. Il explique avoir simplement voulu « attirer l’attention de clients potentiels », assurant que les publications ont été faites avant l’annonce officielle attribuant la vente des logements à la Société immobilière et d’aménagement urbain (SImAU). Dès cette confirmation du gouvernement, il dit avoir retiré toutes les annonces.

Dans sa déposition, le prévenu évoque également un précédent dossier de 2008-2009 à Arconville, où un promoteur étranger l’avait chargé de trouver des acquéreurs pour des logements sociaux. Il affirme s’être cru dans une dynamique similaire face au projet de Ouèdo.

Requisitions inattendues : le substitut du procureur spécial a indiqué ne pas avoir trouvé l’élément intentionnel nécessaire à la qualification d’escroquerie. Le magistrat a déclaré qu’aucune preuve ne démontre une volonté frauduleuse du prévenu. Il a donc demandé à la Cour de le relaxer et de le remettre en liberté.

Le ministère public demande la relaxe

L’avocat de la défense a salué cette position, rappelant que son client n’a jamais cherché à tromper quiconque et que l’infraction n’est pas constituée. Le verdict est attendu le 22 décembre 2025.

À NE PAS MANQUER

Commentaires

Vous utilisez actuellement la version classiqueRejoindre Maintenant