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Burkina: un réseau de présumés malfrats mis aux arrêts à  Ouagadougou

Dans sa mission régalienne de protection des personnes et de leurs biens, la Police Nationale du Burkina Faso, à travers le Commissariat de Police de l’Arrondissement N°2 de la ville de Ouagadougou, a a annoncé avoir démantelé un réseau de présumés malfrats dans la ville de Ouagadougou.

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Prison - Maison d'arrêt
Prison - Maison d'arrêt Ph: RTS
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La lutte contre l’insécurité urbaine de la police burkinabé continue de donner des fruits à Ouagadougou. D’après un communiqué publié par la police ce vendredi, un réseau de présumés malfrats a été mis aux arrêts dans la capitale burkinabé, par la Police. Fort de cinq (05) membres avec certains en cavale, ce gang s’était spécialisé dans le vol, le recel et la falsification de numéros de série d’engins dans les villes de Ouagadougou et de Yako.

Pour parvenir à sa fin, le groupe avait mis en place une organisation qui lui permettait de mener tranquillement ses activités illicites. En effet, il s’était subdivisé en trois (03) sous-groupes avec des rôles bien définis.

Les membres du premier sous-groupe étaient chargés de voler les engins. Pour ce faire, ils sillonnaient les artères de la ville en passant notamment devant les restaurants ou maquis et dès qu’ils repéraient un engin abandonné dont le propriétaire ne prêtait pas attention, ils s’en accaparaient et disparaissaient dans la nature.

A l’issue de leur opération, ils passaient la main aux membres du second sous-groupe qui excellaient en mécanique. Ceux-ci étaient à leur tour chargés de récupérer les engins volés, de les déposer dans leurs ateliers pour ensuite procéder à la modification des numéros de série, au changement des cadres, blocs-moteur et couleur des engins.

Une fois terminé, le troisième sous-groupe entrait en action. Ses membres étaient chargés d’écouler les engins « retapés » à un prix variant entre 150.000 et 200.000 FCFA selon la qualité. Ils procédaient alors à leur vente en prenant soin d’établir de faux certificats de mise en circulation. Certaines motos étaient convoyées en province dans les sites aurifères ou dans certains pays voisins. D’autres par contre étaient à nouveau utilisées par eux-mêmes pour leurs opérations.

Grâce à la collaboration de la population, les investigations ont permis d’interpeller cinq (05) membres de ce réseau. Les enquêteurs ont également saisi plusieurs objets entre leurs mains, notamment une dizaine de motos, des blocs de motos, des tuyaux d’échappement, des réservoirs, des coffres et plusieurs autres pièces détachées de motos.

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