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Burkina: « qui n’a pas détesté Gbagbo », le capitaine Traoré dénonce les médias occidentaux

Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a vivement exprimé, jeudi 20 juin 2024, la désinformation orchestrée par les médias occidentaux, en prenant l’exemple de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo pour illustrer ses propositions.

POLITIQUE
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Le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso
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Lors d’une allocution à la télévision nationale, il a énoncé une campagne mensongère visant à déstabiliser les dirigeants africains, rappelant la chute de Gbagbo en 2011, largement attribuée à l’intervention de l’armée française.

En effet, Ibrahim Traoré a accusé ces médias de propager des informations erronées qui ont influencé l’opinion publique internationale. « La plupart des médias occidentaux mentent. Ils passent leur temps à manipuler. Prenons l’exemple de la Côte d’Ivoire. Qui n’a pas détesté Gbagbo à cause de ces médias ? C’est le cas de notre génération », a-t-il déclaré.

Par la suite, le président burkinabè a souligné comment ces médias ont construit un récit négatif autour de l’ex-président ivoirien, influençant ainsi l’opinion publique mondiale. « Ils ont tellement mentionné sur lui, raconté n’importe quoi, et mis la pression par l’information que vous finissez par détester la personne. Ils imposent un modèle hideux de la personne dans l’esprit des gens », a-t-il déploré.

De plus, Traoré a évoqué la Cour pénale internationale (CPI) pour son traitement de Gbagbo, soulignant l’incohérence entre les accusations initiales et l’acquittement final de l’ancien président ivoirien. « On a amené Laurent Gbagbo à la CPI. Ensuite, on nous dit qu’il n’est coupable de rien. Est-ce sérieux ? », s’est-il indigné.

S’adressant à la jeunesse burkinabè et africaine, Traoré les a encouragés à se méfier des médias occidentaux et à rechercher des sources d’information plus objectifs. « RFI, France 24, Le Monde, Jeune Afrique… sont contraintes de faire le travail qu’on leur demande. Ils ne sont pas libres. Ils ne vivent pas de la publicité ou autre. C’est faux, ils sont financés par des intérêts particuliers », a-t-il expliqué, pointant la dépendance financière de ces médias.

Pour rappel, malgré sa victoire déclarée par le Conseil constitutionnel, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a été arrêté le lundi 11 avril 2011 lors d’une offensive sur sa résidence à Abidjan.

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