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Burkina Faso: «Â Nous ne ferons plus d’élections pour faire des élections »

Le Premier ministre du Burkina Faso, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a rejeté jeudi, l’idée de tenir des élections pour le simple exercice démocratique.

POLITIQUE
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Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, le Premier ministre du Burkina Faso
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Lors de la première rencontre Gouvernement-Partenaires Techniques et Financiers (PTF) de l’année 2024 à Ouagadougou, jeudi, le Premier ministre du Burkina Faso a énuméré les priorités de son gouvernement, à savoir la sécurité, la refondation de l’État et le développement. Il a souligné que les élections seront organisées que si elles contribuent à atteindre ces objectifs, rejetant ainsi l’idée de tenir des élections pour le simple exercice démocratique.

« Nous ne ferons plus d’élections pour faire des élections, il faut qu’il y ait un objectif. Il faut que nous sortions notre pays de cet engrenage de pauvreté dans lequel nous sommes depuis longtemps. Il faut être clair, si les élections étaient un moyen de développement, nous serions déjà développés. On n’organise pas les élections pour organiser, on organise des élections pour atteindre un objectif. C’est quand on est des hommes politiques sans objectif qu’on organise des élections pour les élections. Nous, nous ne sommes pas des politiciens, nous sommes des hommes de mission », a-t-il précisé.

Alors que le pays se trouve à un moment décisif de son histoire, confronté à des défis multiples, le Premier ministre Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a appelé à une solidarité internationale plus authentique et pragmatique.

« Nous pensons que les partenaires internationaux devront s’adapter à notre situation et en tenir compte dans leur relation avec le Burkina Faso », a-t-il exprimé, mettant ainsi en avant la nécessité d’une approche flexible et adaptative dans la coopération internationale.

Depuis plusieurs mois, la communauté internationale appelle à la tenue des élections au Burkina Faso pour le retour du pouvoir civil. Mais les autorités militaires qui ont pris le pouvoir avec la force, entendent prioriser le développement et la stabilité que la démocratie. Pour les autorités burkinabé, avant toute chose, « il faut la paix et la sécurité ».

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