Dans un entretien accordé à la FIFA, le milieu offensif belge Eden Hazard est revenu sur la défaite de sa sélection contre le France (1-0), en demi-finale de la Coupe du Monde 2022.
Malgré une génération dorée apparue il y a quelques années, avec les Kevin de Bruyne, Thibaut Courtois ou encore Eden Hazard, la Belgique n’a toujours pas remporté le moindre titre. Lors de la Coupe du Monde 2018, qui s’est déroulée en Russie, les Diables Rouges se voyaient déjà sur le toit du monde, mais leur rêve a été arrêté net en demi-finale par la France et un but de la tête de Samuel Umtiti.
A l’approche de la nouvelle messe du football mondial (20 novembre au 18 décembre), le capitaine de la Belgique, Eden Hazard, a accordé un entretien à la FIFA, l’occasion pour lui de revenir sur cette désillusion de sa sélection contre les Bleues. Et même s’il aurait voulu remporter le trophée, le joueur du Real Madrid est heureux de la prestation des Diables Rouges en Russie.
«(On a été) si proches, mais si loin aussi. Et aussi si fiers d’avoir fait ce chemin-là, de perdre contre le futur champion. Je pense que tout a été dit par rapport à ce match-là. On a peut-être joué le meilleur football de la Coupe du Monde. On n’a pas gagné. Peut-être qu’on aurait préféré moins bien jouer et gagner.
(…) La façon dont on jouait, tout le monde était vraiment très, très fort. Franchement, c’était magnifique de passer cette Coupe du Monde avec tous les joueurs, tout le staff, tous les supporters. On ne l’a pas gagnée, mais on a kiffé. Ce qui est bien dans le foot, c’est que tous les 4 ans il y a une nouvelle Coupe du Monde donc on peut se racheter. À nous de donner le maximum pour la Coupe du Monde qui va arriver au Qatar», a-t-il assuré.
Sans surprise, la Belgique s’est qualifiée pour le Mondial 2022 au Qatar, où elle évoluera dans le groupe F en compagnie de la Croatie, du Maroc et du Canada. Les coéquipiers d’Eden Hazard font évidemment partie des favoris pour la victoire finale, et cette fois-ci il leur faudra trouver la bonne formule pour espérer monter sur le toit du monde.