La présidence sud-africaine annonce le remplacement du président russe par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, au sommet des Brics qui se tiendra fin août.
Le sommet des Brics qui réunira les dirigeants du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud ne comptera pas la présence de Vladimir Poutine. La présidence sud-africaine a annoncé ce mercredi, que le président russe sera remplacé par le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors de cet événement prévu fin août à Johannesburg.
Cette décision n’est pas sans raison, puisqu’elle découle d’un dilemme diplomatique pour Pretoria, qui a évité de condamner Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine. En effet, Vladimir Poutine est visé depuis mars par un mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale internationale (CPI), mettant l’Afrique du Sud dans une position délicate en tant que membre de la CPI.
Maintenir l’intégrité des engagements internationaux
Le refus de la présence du président russe au sommet des Brics vise ainsi à éviter de violer le mandat d’arrêt international et à maintenir l’intégrité des engagements internationaux de l’Afrique du Sud. En remplaçant Vladimir Poutine par Sergueï Lavrov, le pays cherche à résoudre cette situation complexe tout en maintenant sa participation au sommet des pays émergents.
Le sommet des Brics est une plateforme cruciale pour la coopération et le dialogue entre les économies émergentes de ces cinq pays. Les discussions portent sur des sujets tels que la coopération économique, les investissements, le développement durable et les questions géopolitiques. L’absence de Vladimir Poutine pourrait toutefois avoir des implications sur certains sujets délicats, étant donné le rôle clé de la Russie au sein du groupe.
Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, devra donc assumer la représentation de la Russie lors de ce sommet crucial. Les yeux du monde seront tournés vers Johannesburg pour observer les dynamiques et les échanges entre les dirigeants des Brics, tout en gardant un œil sur l’évolution de la situation diplomatique entre Pretoria et Moscou.
