En République démocratique du Congo, une polémique a surgi après la distribution de jeeps à des députés provinciaux de Kinshasa affiliés au parti au pouvoir, l’UDPS, juste avant les élections des sénateurs, des gouverneurs et des vice-gouverneurs.
La société civile condamne cette action comme une tentative de corrompre les élus, tandis que les forces de sécurité ont ouvert une enquête. L’Agence nationale des renseignements a confisqué une dizaine de véhicules et arrêté plusieurs personnes, dont un policier en charge de la sécurité des jeeps.
Le chef de l’UDPS, Augustin Kabuya, a tenté de justifier la distribution des véhicules en la présentant comme une « prime d’encouragement » visant à motiver les élus et à leur offrir un meilleur confort.
Cependant, l’ACAJ, une organisation de la société civile, a jugé cette justification inacceptable et a rappelé que le président Tshisekedi lui-même avait dénoncé la corruption et appelé à sa lutte par le biais de la justice.
