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Nathalie Yamb sur les menaces de la France contre le Mali: « Macron, nous ne sommes pas Brigitte »

Dans un message publié dimanche sur sa page Facebook, Nathalie Yamb, a réagi à la sortie du président français, Emmanuel Macron, qui a menacé de retirer ses troupes du Mali si le pays va « dans le sens » d’un islamisme radical. Pour l’activiste camerounaise, le dirigeant français doit joindre l’acte à la parole.

POLITIQUE
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La sortie médiatique d’Emmanuel Macron dans le « Journal Du Dimanche (JDD) », dimanche, a suscité de vives polémiques dans l’opinion publique africaine. Dans l’hebdomadaire français, le patron de l’Elysée a assuré que la France retirerait ses militaires au Mali s’il n’y a plus de légitimité démocratique ni de transition et si le pays glisse vers l’islamisme radical ».

Dans une publication sur sa page Facebook, Nathalie Yamb a réagi aux propos du président français qui avait jugé « d’inacceptable », le deuxième coup d’Etat en 9 neuf mois au Mali. Avec la verve qu’on lui connaît, l’activiste suisso-camerounaise a invité le numéro 1 français à agir tout de suite et sans poser de condition.

« Monsieur Macron, nous ne sommes pas Brigitte. Vous ne nous impressionnez pas avec vos gesticulations théâtrales. Ne menacez pas, ne mettez pas de condition, pas de ” si”. Pour une fois, faites, et faites-le d’un coup sec, sans vaseline ! Retirez votre armée d’occupation, plutôt aujourd’hui que demain! L’Afrique se porte mieux quand la France n’y est pas. Le contraire n’est, hélas pour vous, pas exact, mais vous devrez de toute façon vous y habituer, car on ne veut plus de vous chez nous », a répliqué Nathalie Yamb.

La conseillère exécutive de professeur Mamadou Koulibaly a, par ailleurs, soutenu le Colonel Assimi Goïta, confirmé dans ses fonctions de président de la transition au Mali par la Cour constitutionnelle. La militante a conseillé au nouvel homme fort du Mali de n’avoir aucun complexe lors du sommet de la CEDEAO qui a finalement suspendu le pays de toutes les institutions de la communauté sous-régionale jusqu’à l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle au 27 février 2022. L’activiste est convaincue que le colonel œuvre pour l’intérêt de son peuple et non pour satisfaire la France.

Pour rappel, le colonel Goïta, homme fort du Mali depuis le coup d’Etat qu’il a mené le 18 août 2020 avec un groupe d’officiers, avait fait arrêter la semaine dernière, le président Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane, cautions civiles de la transition ouverte après le putsch.

Assimi Goïta avait annoncé, mardi, les avoir démis de leurs charges. Leur mise à l’écart a ensuite été présentée comme une démission, sans qu’on sache si elle était volontaire.

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