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Migration : Trump élargit la liste noire des pays interdits d’entrée aux États-Unis

Le président américain durcit sa politique migratoire. Le 16 décembre, les États-Unis ont élargi leur « travel ban » pour des motifs de « sécurité nationale ». Sept nouveaux pays sont concernés, majoritairement africains, ainsi que la Syrie et les ressortissants palestiniens, désormais inéligibles à un visa d’entrée sur le territoire américain.

DIPLOMATIE
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Donald Trump
Donald Trump, @: Getty Images
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Parmi les États visés figurent le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Donald Trump met en cause la présence persistante d’organisations terroristes dans ces pays. Leurs ressortissants, qu’ils soient immigrants ou non-immigrants, rejoignent ainsi ceux de douze autres pays déjà frappés par des restrictions similaires annoncées en juin dernier.

Pour justifier cette décision, l’administration américaine évoque des dispositifs de contrôle jugés « gravement insuffisants », estimant qu’ils ne garantissent pas la sécurité des États-Unis et justifient une suspension totale ou partielle de l’admission de leurs ressortissants.

Des exceptions sont néanmoins prévues. Les résidents permanents, les personnes dont l’entrée « sert les intérêts nationaux des États-Unis », ainsi que certaines catégories spécifiques : diplomates, athlètes ou détenteurs de visas en cours de validité, devraient être exemptés.

La Syrie et la Palestine visées par Trump

La Syrie figure également sur la liste, malgré le récent réchauffement des relations entre Damas et Washington et la visite du président syrien Ahmed al-Charaa à la Maison-Blanche, le 10 novembre. La Maison-Blanche invoque un pays toujours marqué par de graves troubles internes et l’absence d’un système « adéquat » de délivrance de documents de voyage. Cette décision intervient après la mort de trois ressortissants américains dans une attaque survenue en Syrie ce week-end.

Les ressortissants palestiniens sont aussi concernés par cette interdiction. Donald Trump accuse l’Autorité palestinienne d’un contrôle « quasi inexistant », affirmant que des groupes terroristes opèrent activement en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

À rebours de cette dynamique restrictive, le Turkménistan bénéficie d’un assouplissement des conditions d’entrée. Contrairement à la Sierra Leone, au Soudan du Sud et au Laos, ajoutés à la liste noire en raison de dépassements de séjour, le pays d’Asie centrale aurait enregistré des « progrès significatifs », selon la Maison-Blanche.

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