Le mardi 3 juin, les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé une nouvelle attaque contre le pont de Crimée, qui établit le lien entre la péninsule annexée par Moscou et le territoire russe. Cette infrastructure a déjà été ciblée à deux reprises par l’Ukraine depuis le début de l’invasion en 2022. Dans un communiqué diffusé par l’AFP, le SBU a précisé que « des agents ont miné les piliers de cette installation illégale », et qu’un engin explosif a été activé à 4h44 (1h44 TU) du matin, sans causer de victimes civiles. L’agence a affirmé avoir causé des « dégâts sévères » grâce à l’utilisation de 1 100 kg de TNT, visant les piliers de soutien sous-marins du pont, auquel elle attribue un « état d’urgence ». De plus, le SBU a diffusé une vidéo, dont l’authenticité n’a pas été vérifiée, montrant une explosion sous-marine près d’un pilier de la structure. À ce stade, l’ampleur des destructions n’est pas encore mesurable de manière indépendante.