Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a demandé à l’État turc d’assouplir les conditions d’isolement de son fondateur, Abdullah Öcalan. Le groupe le désigne comme « négociateur en chef » en vue de futurs pourparlers de paix, après quatre décennies de conflit armé. Lors d’une déclaration faite le 19 mai, Zagros Hiwa, porte-parole de la branche politique du PKK, a souligné l’importance d’amender les conditions d’isolement sur l’île-prison d’Imrali. Il a exprimé le souhait que le gouvernement turc permette à Öcalan de travailler dans un environnement libre et sécurisé, afin qu’il puisse piloter le processus de paix. Hiwa a également déclaré que le PKK mettrait fin à sa lutte armée si l’État turc manifestait une volonté sincère et sérieuse de négocier. Selon lui, des amendements législatifs sont nécessaires pour intégrer les membres du PKK dans une société démocratique, précisant qu’une véritable paix repose sur l’intégration et non sur l’exil.