Le 19 mai, le Parlement a validé définitivement une proposition de loi portée par Gabriel Attal visant à renforcer la justice pour mineurs et à responsabiliser les parents de jeunes délinquants. Ce texte, soutenu par l’ancien Premier ministre, avait été adopté la semaine précédente à l’Assemblée nationale. Lors de son passage au Sénat, il a reçu l’approbation de 223 sénateurs, contre 112 voix opposées. La gauche a exprimé une forte opposition à cette loi et a annoncé son intention de saisir le Conseil constitutionnel concernant certains aspects controversés, tels que la possibilité de comparution immédiate pour les jeunes récidivistes dès l’âge de 16 ans, ainsi que l’atténuation du principe de « l’excuse de minorité ».