Le propriétaire de Tottenham Hotspur, Joe Lewis, a été accusé aux États-Unis d’avoir élaboré un « stratagème effronté d’initiés ».
Les procureurs de New York accusent le milliardaire d’avoir fourni à des amis, des associés et des employés, des informations non publiques sur des entreprises avec lesquelles il avait des liens commerciaux. Ce qui a permis à ces derniers de tirer profit de l’achat ou de la vente d’actions connexes, selon l’acte d’accusation.
Selon l’avocat du dirigeant britannique, son client a fait une « erreur de jugement flagrante ». Les accusations seraient cependant « défendues vigoureusement devant le tribunal », a assuré David Zornow. Il a ajouté que l’homme de 86 ans était venu volontairement aux États-Unis pour se défendre contre les « accusations mal conçues ». Joe Lewis réside habituellement aux Bahamas.
Dans un communiqué, un porte-parole de Tottenham Hotspur a déclaré que les accusations contre le propriétaire de l’écurie londonienne n’avaient aucune incidence sur le club: « Il s’agit d’une question juridique sans rapport avec le club et en tant que telle, nous n’avons aucun commentaire. » En octobre dernier, les Spurs avaient déposé un dossier auprès de la Companies House confirmant que Lewis n’était – selon le club – « plus une personne exerçant un contrôle significatif sur le club ».
Joe Lewis a été inculpé de 16 chefs de fraude à la sécurité et de trois chefs de complot pour des actes qui auraient eu lieu entre 2013 et 2021.