L’affaire des traitements illicites appliqués à certaines eaux minérales, révélée par des médias en début d’année 2024, a suscité une controverse autour d’une prétendue « dissimulation par l’État », qualifiée de « stratégie délibérée » par la commission d’enquête sénatoriale sur les pratiques des industriels de l’eau en bouteille. Le rapport, publié le 19 mai, après six mois de travaux et plus de 70 auditions, souligne non seulement le manque de transparence de la part de Nestlé Waters, mais également celui de l’État. Selon le document, cette opacité s’étend tant aux autorités locales qu’aux institutions européennes, et demeure problématique pour la population française. La commission fait également référence à une première réunion interministérielle concernant les eaux minérales naturelles, tenue le 14 octobre 2021, durant laquelle ces questions de transparence ont été abordées. Près de quatre ans plus tard, les lacunes en matière de communication persistent, selon les conclusions de l’enquête.