Dot: voici pourquoi les parents doivent exiger des examens médicaux de leur futur gendre

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Le Dr Sébastien Wanonkou, gynécologue et chercheur en médecine de la reproduction, recommande aux parents de la future mariée de poser des exigences médicales avant d’accepter la dot.

Selon lui, deux examens sont essentiels. Il s’agit d’une électrophorèse de l’hémoglobine pour détecter d’éventuelles maladies génétiques comme la drépanocytose, et une analyse du sperme pour évaluer la fertilité du futur époux. Ces tests simples mais révélateurs permettraient d’éviter bien des souffrances dans le foyer à venir.

« Trop souvent, la femme est accusée de stérilité lorsqu’un couple n’arrive pas à concevoir, alors que l’homme peut être à l’origine du problème », alerte-t-il. Or, dans nos sociétés encore marquées par des tabous, la question de la fertilité masculine est rarement abordée, voire ignorée par les familles.

L’infertilité masculine, une réalité souvent négligée

Le spécialiste souligne que les cas de stérilité masculine sont en nette augmentation. Ils sont souvent liés à des facteurs tels que le stress, des infections mal traitées, une mauvaise alimentation ou encore une baisse de la qualité du sperme. Un homme peut avoir eu des enfants par le passé, mais ne plus être fertile aujourd’hui.

C’est pourquoi le Dr Wanonkou insiste que la fertilité ne doit plus être considérée comme une affaire exclusivement féminine. La responsabilité doit être partagée et assumée dès les premières étapes du projet matrimonial.

Pour lui, ce conseil s’inscrit dans une logique de prévention et de protection de la femme, pour éviter qu’elle ne soit enfermée dans un mariage qui devient un piège dès les premières années.

« Le mariage, rappelle-t-il, doit être un projet de vie fondé sur la vérité, la santé et la responsabilité. »

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