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CRIET: lourdes réquisitions dans une affaire de détournement de crédits à la COWEC-Bénin

Le ministère public de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a requis, jeudi dernier, des peines d’emprisonnement ferme contre trois prévenus, dont deux chefs d’agence de la Coopérative wesleyenne d’épargne et de crédit (COWEC-Bénin).

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Selon Banouto, ils sont poursuivis pour abus de confiance, complicité et blanchiment de capitaux dans une affaire de faux dossiers de prêts ayant entraîné un préjudice de plusieurs dizaines de millions de francs CFA.

Selon l’accusation, les deux responsables d’agence, l’un basé à Cotonou, l’autre à Porto-Novo auraient monté, avec la complicité d’un technicien chargé de falsifier les documents, plusieurs dossiers frauduleux en utilisant de fausses fiches de paie et de faux relevés bancaires au nom d’institutions publiques et parapubliques. Les montants détournés sont estimés à 40 millions et 39 millions de FCFA.

La défense de la mutuelle, représentée par son avocate, réclame le remboursement des sommes restant dues: 36 millions pour le premier chef d’agence, 29 millions pour le second. Elle a également sollicité 10 millions de FCFA de dommages et intérêts pour le préjudice subi.

Le cas particulier d’une veuve

Parmi les accusés figure aussi une cliente, jugée sans mandat de dépôt, qui se présente comme une victime. Elle affirme avoir été trompée par le chef d’agence de Cotonou, qui se serait présenté comme un officier de l’armée. Selon son témoignage, un prêt de 3,8 millions FCFA contracté en son nom lui aurait été immédiatement confisqué par cet homme, sous prétexte de « gérer » l’argent. La plaignante l’accuse également de lui avoir soutiré près de 2 millions supplémentaires et d’avoir vendu le véhicule de son défunt mari sans lui remettre les fonds.

Dans ses réquisitions, le ministère public a demandé des peines de sept ans de prison, dont cinq ferme, assorties d’une amende de 5 millions FCFA pour chacun des trois prévenus. Il a également requis leur condamnation solidaire au paiement des sommes dues à la COWEC-Bénin, ainsi que la satisfaction des demandes de la veuve, qui réclame la restitution de son véhicule ou le remboursement de sa valeur estimée à 2,1 millions FCFA. Le verdict est attendu le 23 octobre 2025.

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