Côte d’Ivoire : Pulchérie Gbalet dénonce des menaces et des accusations de coup d’État
L’activiste ivoirienne Pulchérie Gbalet, présidente du mouvement Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), affirme être accusée par les autorités militaires de préparer un “coup d’État” en lien avec l’Alliance des États du Sahel (AES) et dénonce des menaces visant sa famille. Libérée sous conditions en février 2023, elle ne se serait plus présentée au commissariat pour signer depuis plus d’un mois.

Dans un message publié dimanche sur sa page Facebook officielle, Pulchérie Gbalet n’a pas précisé les proches visés ni la nature exacte des accusations. Contactées par Linfodrome, les autorités sécuritaires et gouvernementales n’avaient pas confirmé ses déclarations. Une source sécuritaire a toutefois rappelé la nécessité de “préserver la stabilité” et averti que “toute tentative de déstabilisation sera traitée avec fermeté, dans le respect de la loi”.
Cette déclaration survient dans un contexte politique tendu, à quelques mois de la présidentielle de 2025. Deux jours plus tôt, l’activiste avait dénoncé une “tentative d’assassinat politique déguisée” au domicile d’un de ses proches à Abobo Biabou, à Abidjan.
Figure de la société civile, Pulchérie Gbalet est à l’origine du mot d’ordre “Bloquons tout”, lancé début octobre pour protester contre la candidature à un quatrième mandat du président Alassane Ouattara. Ce mouvement a provoqué des blocages de routes et la fermeture d’écoles dans plusieurs villes, revendiqué comme une “résistance citoyenne pacifique”.


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