Générations et peuples solidaires (GPS) de Guillaume Soro s’est exprimé sur l’actualité en Côte d’Ivoire, abordant les révélations sur l’évasion fiscale supposée du Premier ministre et aussi les accusations de viol contre le ministre de la Réconciliation nationale.
Alors que des révélations du Consortium international des journalistes d’investigation sur des cas d’évasions fiscales de la part de personnalités du monde entier font rage dans les médias, le nom du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, y apparaît. Même si ce dernier nie tout acte répréhensible nonobstant ce que l’enquête internationale dénommée Pandora papers a révélé, le GPS de Guillaume Soro s’est offusqué de cela.
Selon la coordonnatrice de GPS Côte d’Ivoire, Anne-Marie Bonifon, il s’agit d’une « sombre affaire de dissimulation de capitaux dans les paradis fiscaux, relevée dans une enquête internationale dénommée Pandora papers ». « GPS pense qu’une clarification s’impose au regard du caractère anormal des faits qui sont incriminés et qui tendent à déshonorer notre pays», a-t-elle indiqué lors d’une réunion hebdomadaire du mouvement, rapporté par Afrique Sur 7.
Aussi, poursuivant dans la logique des scandales qui éclaboussent les autorités de la Côte d’Ivoire ces derniers temps, la responsable du mouvement de Guillaume Soro indique que « cette accusation d’évasion fiscale vient s’ajouter à celle non encore clarifiée du viol présumé de l’artiste chanteuse camerounaise, impliquant le ministre de la Réconciliation ». « Un dossier dans lequel le silence observé jusque-là par la justice semble cacher une volonté certaine de dissimuler la manifestation de la vérité, qui pourrait, le cas échéant, profiter à l’une ou à l’autre des parties », a-t-elle ajouté.
