La suite après la publicité
La suite après la publicité

Côte d’Ivoire : le gouvernement répond aux accusations d’Amnesty International

Le gouvernement ivoirien a répliqué ce vendredi 17 octobre 2025 aux critiques d’Amnesty International, qui dénonçait la répression des récentes manifestations de l’opposition.

POLITIQUE
7 923 vues
Amnesty international
Amnesty international Crédit Photo @maxinews
2 min de lecture
Google News Commenter
La suite après la publicité
Benin Web TV 2.0 est disponibleVous êtes actuellement sur la version classique du site. Rejoignez notre version 2.0 pour plus de fun, plus de rapidité et plus d'interaction.Rejoindre Maintenant

Dans un communiqué diffusé par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le Garde des Sceaux, Jean Sansan Kambilé, a défendu la légalité des restrictions imposées, affirmant qu’elles s’inscrivent dans le cadre du droit national. En effet, le ministre a rappelé que la liberté de réunion et de manifestation reste garantie par la Constitution et les conventions internationales ratifiées par la Côte d’Ivoire, mais qu’elle peut être encadrée pour des raisons de sécurité et d’ordre public.

Il a cité à ce titre l’arrêté préfectoral n°093/PA/CAB du 10 octobre 2025, interdisant toute marche dans le département d’Abidjan le 11 octobre. C’est sur cette base, précise le communiqué, que les rassemblements organisés par le Front commun, regroupant notamment le PDCI-RDA et le PPA-CI, ont été jugés illégaux.

Le gouvernement souligne que participer à une manifestation interdite constitue une infraction pénale, punie par les articles 197 et 200 du Code pénal. Il estime par ailleurs que les marches du 11 octobre et des jours suivants « revêtaient un caractère subversif » et visaient à « empêcher la tenue de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 ». Les autorités affirment que les enquêtes ouvertes ont révélé des « actes de violence » et des « voies de fait » ayant troublé l’ordre public.

Réagissant aux appels d’Amnesty International en faveur de la libération des manifestants arrêtés, le gouvernement assure que les restrictions sont « limitées dans le temps » et « motivées par un contexte particulier de contestation ». Il affirme également que les personnes interpellées ont eu accès à une assistance juridique.

Jean Sansan Kambilé a réitéré « l’engagement du gouvernement à garantir l’exercice du droit de réunion et de manifestation pacifiques », tout en insistant sur la nécessité de préserver la sécurité nationale et les libertés d’autrui. Cette prise de position intervient dans un climat de forte tension politique, à quelques jours du scrutin présidentiel du 25 octobre, marqué par la condamnation à trois ans de prison de plusieurs manifestants arrêtés lors des marches du 11 octobre.

À NE PAS MANQUER

Commentaires

Benin Web TV 2.0 est disponibleRejoindre Maintenant