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Côte d’Ivoire: «Blaise Compaoré a formé la rébellion pour déstabiliser mon régime», Laurent Gbagbo

Dans son entretien avec le média L’Humanité, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est revenu sur la rébellion de 2002 qui a ébranlé son pouvoir et a assuré que des pays voisins de la Côte d’Ivoire apportaient leur aident aux rebelles pour déstabiliser son régime.

POLITIQUE
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La Côte d’Ivoire a connu depuis 2002 une instabilité qui a plongé le pays dans une crise sans pareil pendant plusieurs années. Cette crise eu pour résultante celle de 2011 qui a vu la Côte d’Ivoire dévastée et le président d’alors, Laurent Gbagbo, déchu et arrêté avec l’aide de la France. Cependant outre la France, Gbagbo assure que les rebelles avaient reçu l’aide d’Etats voisin de son pays.

« En 2002, nous savions qu’il y avait des non-Ivoiriens dans la rébellion, et nous savions également que des États voisins prêtaient leurs soldats à cette rébellion. À la CPI même, j’ai pu échanger avec des éléments fondamentalistes qui m’ont parlé de leur implication en Côte d’Ivoire », a assuré l’ex pensionnaire de la Cour de la Haye.

Dans le même entretien, Laurent Gbagbo n’a pas mâché ses mots pour nommer l’ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré, comme un des principaux appuis de la rébellion en Côte d’Ivoire. Gbagbo souligne son « rôle important dans la formation et la mise en route de la rébellion qui a déstabilisé » son régime et par ricochet, la Côte d’Ivoire.

Notons qu’après 2002, la Côte d’Ivoire a connu la crise postélectorale de 2010-2011 qui a transformé le pays en un champ de bataille très violente. Environ 3000 personnes ont été tuées lors de cette guerre. Gbagbo avait été arrêté et déporté à la CPI pour y être jugé pour crime de guerre et crime contre l’humanité. Près d’une décennie plus tard, il revient en Côte d’Ivoire, libre et blanchi.

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