Malgré le retard dans le démarrage, le projet de réhabilitation et de construction des lycées techniques au Bénin sera mis en œuvre par le gouvernement du président Patrice Talon.
Invité sur Daabaaru TV ce week-end, Wilfried Léandre Houngbédji, Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, a tenu à faire le point sur l’état d’avancement du chantier, tout en rassurant sur la mise en œuvre prochaine des travaux.
Au cœur de la politique éducative, ce vaste programme de construction de lycées vise à transformer l’offre de formation professionnelle du pays. Il prévoit notamment la création de trente lycées techniques agricoles, des écoles de métiers et des lycées scientifiques, afin d’augmenter significativement la part des élèves inscrits dans ces filières, aujourd’hui minoritaires. L’objectif est de porter ce taux à 70 % dans les années à venir.
Selon Wilfried Léandre Houngbédji, le financement est déjà assuré. « Pas moins de 400 milliards de francs CFA ont été mobilisés pour ce programme », a-t-il rappelé, soulignant la volonté du gouvernement de garantir la qualité et la durabilité des infrastructures.
Une autre cause importante qui justifie le retard dans le démarrage des travaux est la rigueur appliquée lors du choix des entreprises. Plusieurs soumissionnaires ont été écartés pour manque de crédibilité ou d’expérience. « Nous ne voulons pas confier ces chantiers à des entreprises sans expérience avérée. Ce programme doit être exemplaire », a insisté Wilfried Léandre Houngbédji.
Malgré ces obstacles, la confiance du gouvernement demeure intacte. « Les études sont finalisées, les marchés ont été lancés, et les premiers chantiers débuteront en 2025 », a-t-il assuré.
Il a également rappelé que l’aspect humain du projet, notamment la formation et l’encadrement des futurs formateurs, constitue une priorité majeure pour accompagner cette transformation éducative.