CEDEAO: une brigade antiterroriste opérationnelle d’ici fin 2026
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) annonce la mise en place d’une brigade antiterroriste régionale qui devrait être pleinement opérationnelle avant la fin de l’année 2026.

Cette décision vise à renforcer la capacité collective de la région à faire face à la montée des menaces terroristes et des défis sécuritaires transfrontaliers.
La nouvelle force s’inscrit dans la stratégie globale de la CEDEAO pour consolider la paix et la stabilité dans l’espace ouest-africain. Elle aura pour mission d’accompagner les États membres dans la prévention, la détection et la neutralisation des groupes armés et des réseaux extrémistes.
Selon les responsables de l’organisation régionale, cette brigade antiterroriste viendra compléter les dispositifs existants, tels que les forces multilatérales déployées dans certaines zones sensibles, tout en garantissant une meilleure coordination entre les pays.
La création de cette unité spécialisée prend racine dans l’évolution de la menace sécuritaire en Afrique de l’Ouest. Les attaques terroristes, les enlèvements et les activités criminelles transfrontalières pèsent depuis plusieurs années sur plusieurs pays de la sous-région.
La CEDEAO estime qu’une force commune dédiée au contre-terrorisme permettra de combiner ressources, renseignement et expertise opérationnelle pour des réponses plus rapides et mieux ciblées.
Les préparatifs de cette brigade sont déjà en cours, avec des consultations entre États membres sur le cadre juridique, le financement et le calendrier de déploiement. La CEDEAO souhaite que la nouvelle force soit pleinement opérationnelle avant la fin de 2026, sous l’égide de mécanismes régionaux de sécurité collective existants.
Cette initiative intervient dans un contexte où plusieurs pays de la région, confrontés à des défis sécuritaires internes, ont appelé à renforcer la coopération militaire et le partage d’informations entre États. Pour la CEDEAO, la brigade antiterroriste représente une étape majeure vers une architecture de sécurité régionale plus intégrée.


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