Les talibans se sont emparés, ce mardi, de Pul-e Khumri, à 200 km au nord de Kaboul. C’est la huitième capitale provinciale afghane à tomber entre les mains des Taliban, en seulement cinq jours de combats.
En Afghanistan, les Taliban ne relâchent pas leur étreinte sur le nord du pays. En seulement 5 jours de combats, ils ont réussi à s’emparer de 8 capitales provinciales sur les 34 que compte le pays. La dernière en date est la ville de Pul-e Khumri, située à 200 km au nord de Kaboul, la capitale afghane. Dimanche, Kunduz, la grande ville du nord-est de l’Afghanistan, Taloqan, 50 km à l’est, et Sar-e-Pul, 400 km plus à l’ouest, sont tombées aux mains des insurgés.
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« Le gouvernement a échoué à nous envoyer de l’aide et nous nous sommes retirés de la ville cet après-midi. », a déclaré, dimanche, un responsable sécuritaire afghan de la ville de Taloqan.
A cette allure, les Taliban, très déterminés avec des attaques répétées sur les grandes villes du pays, notamment Kaboul, sont en passe de remporter le conflit historique qui les oppose aux forces régulières, si une contre-offensive stratégique et efficace n’est pas trouvée.
Réaction de la communauté internationale
Depuis l’étranger, la communauté internationale garde un œil vigilant sur l’escalade militaire en Afghanistan. Samedi, l’ambassade des Etats-Unis à Kaboul a appelé les ressortissants américains à quitter « immédiatement » le pays, en raison de la situation sécuritaire qui se dégrade. L’Union Européenne avait, quant à elle, condamné les attaques répétées des Taliban.
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Vendredi, l’envoyée spéciale des Nations unies en Afghanistan a mis en doute l’engagement des Taliban en faveur d’un règlement politique de la situation dans le pays, déclarant au Conseil de sécurité de l’ONU que le conflit entrait dans « une phase plus destructrice et plus meurtrière ».
