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Troisième mandat: Archange Touadera annonce un référendum pour une nouvelle Constitution

Le président de la Centrafrique Faustin Archange Touadéra a annoncé mardi qu’il soumettrait au référendum une nouvelle Constitution qui lui permettrait de briguer un troisième mandat, ce que lui interdit l’actuelle loi fondamentale.

POLITIQUE
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Le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra
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Le président de la Centrafrique, Faustin Archange Touadéra, a annoncé mardi 30 mai qu’il soumettrait au référendum une nouvelle Constitution qui lui permettrait de briguer un troisième mandat, ce que lui interdit l’actuelle loi fondamentale dans ce pays toujours en proie à une rébellion après des années de guerre civile. La date a été fixée au 30 juillet par décret du gouvernement.

 « J’ai décidé (…) de soumettre au référendum le projet d’une nouvelle Constitution », a déclaré le chef de l’Etat dans un message à la Nation enregistré et posté sur la page Facebook de la présidence. Il ne précise rien de son contenu. « Il n’y aura pas de troisième mandat, mais les compteurs seront remis à zéro » avec une nouvelle Constitution, « et il y aura un nouveau mandat que tout le monde pourra briguer, y compris le président Touadéra s’il le souhaite », a cependant aussitôt affirmé à l’AFP Fidèle Gouandjika, ministre conseiller spécial du président.

M. Touadéra a été élu en 2016 puis réélu en 2020 alors que moins d’un électeur sur trois a eu la possibilité d’aller aux urnes pour des raisons de sécurité. Il est accusé par l’opposition et la rébellion de vouloir, en se faisant réélire en 2025, rester « président à vie » du deuxième pays le moins développé du monde, selon l’ONU. L’organisation internationale reproche en outre au régime du chef de l’Etat, au diapason des capitales occidentales et des ONG, d’avoir mis la Centrafrique sous la coupe des mercenaires russes de Wagner pour combattre les rebelles.

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