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Séville-Roma: le « gris-gris » du marocain Yassine Bounou pour arrêter les pénaltys

Héro du sacre de Séville en Ligue Europa, victorieux de l’AS Roma en finale, Yassine Bounou a également célébré ce 7è titre des Andalous. Le gardien marocain en a profité pour révéler sa recette miracle pour arrêter les tirs au but.

FOOTBALL
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Le gardien de but du FC Séville et de la sélection marocaine, Yacine Bounou
Morocco's goalkeeper Yassine Bounou reacts during the Africa Cup of Nations (CAN) 2021 quarter-final football match between Egypt and Morocco at Stade Ahmadou Ahidjo in Yaounde on January 30, 2022. (Photo by Kenzo Tribouillard / AFP)
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Yassine Bounou a été le véritable héros de la victoire du FC Séville en finale de la Ligue Europa contre l’AS Rome de José Mourinho le mercredi 31 mai (1-1, 4-1 tab), en particulier lors de la séance fatidique des tirs au but. Le joueur qui a été formé au Wydad de Casablanca a réussi à arrêter deux tirs, démontrant ainsi sa maîtrise de cet exercice pourtant difficile. C’est une fin de saison de rêve pour le Marocain, qui avait déjà atteint une demi-finale historique de la Coupe du Monde avec les Lions de l’Atlas.

Pour le gardien, il n’y a pas de secret. Il affirme avoir réussi à rester calme malgré les montagnes russes émotionnelles des derniers mois, notamment après avoir perdu sa place de titulaire en Liga au profit du Croate Marko Dmitrovic suite à l’arrivée de l’entraîneur José Luis Mendilibar en mars dernier.

«J’ai vécu beaucoup de moments comme ça et j’ai compris qu’il fallait être très calme. Mes coéquipiers me l’ont aussi transmis. Félicitations à tous les garçons, à tout Séville», a déclaré le Lion de l’Atlas à Movistar après la rencontre, dont il a fini Homme du match.

«Cette année il y a eu beaucoup d’émotions. Dans la tête, la ligne est très fine, et ça peut s’en aller. On n’analyse pas vraiment ce qui se passe. C’est pour ça que j’essaie de le prendre normalement», a-t-il ajouté.

«Je me souviens des gens qui m’ont toujours soutenu. Ma femme, mon fils, mes parents, mes coéquipiers, Séville… tous les Marocains. C’est très grisant», conclut Bounou.

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