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Séquestré et battu par ses parents, un gay camerounais s’exile au Bénin

Ibrahim s’est exilé au Bénin depuis un moment. Camerounais et musulman, Ibrahim n’est pas accepté par les siens à cause de son orientation sexu3lle. Selon le témoignage du jeune gay, ses parents ont violemment exprimé leur opposition à cette orientation sexu3elle. C’est ce qui l’a conduit à fuir vers le Bénin.

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Au Cameroun, les LGBTQ+ n’ont pas droit de cité. Le pays est hostile aux relations amoureuses entre les personnes de même sexe, au point où le législateur a voté une loi pour sanctionner les personnes se réclamant de cette communauté. Dans ce contexte déjà difficile, le jeune Ibrahim faisait encore face au rejet de ses parents qui ont entrepris de le faire guérir dans une mosquée.

Tout a commencé le jour où il a avait été surpris avec son petit ami. Selon ses dires, ses parents l’ont bastonné avec son compagnon qu’ils ont par la suite fait arrêter. « Ils m’ont séquestré dans une mosquée pour me faire guérir de ma sexualité, pendant presqu’un an et demi. Vivant cela pendant longtemps, j’ai décidé de m’enfuir », a confié Ibrahim.

Au Bénin, le jeune homme a été accueilli dans le centre d’une association de défense des droit des personnes LGBTQ+.

Le législateur béninois muet sur la question

Au Bénin, l’homosexualité n’est ni autorisée ni interdite. Il y a un vide juridique qui laisse la porte ouverte et favorise d’une manière ou d’une autre les LGBTQ+. Par ailleurs, il convient de signaler que le code de famille en vigueur au Bénin reconnaît uniquement le mariage entre un homme et une femme.

Contrairement au Bénin, le Cameroun est catégorique sur la question. Au pays de Paul Biya, l’article 347-1 du Code pénal, adopté en juillet 2016, punit les « relations sexu3lles avec une personne du même sexe » d’une peine d’emprisonnement de six mois à cinq ans et une amende de 20 000 à 200 000 francs CFA (environ 40 à 400 dollars américains).

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