Au moins cinq ressortissants algériens ont été arrêtés à Barcelone et à Madrid en Espagne pour des accusations d’appartenance présumée au groupe Etat Islamique.
Selon les informations, la police espagnole aidée par le Centre européen de lutte contre le terrorisme d’Europol, a mis la main sur des présumés terroristes d’une cellule de Daech dans la capitale Madrid et à Barcelone. Les terroristes présumés sont tous de nationalité algérienne et seraient impliqués dans la préparation d’un attentat terroriste.
Leur arrestation a été faite à la suite d’informations reçues par la police sur le fait qu’ils tentaient d’acquérir un fusil Kalachnikov. Plusieurs cartouches ont été saisies à leur domicile, ainsi que plusieurs grosses machettes. Connue sous le nom d’Opération ARBAC, cette enquête a débuté en décembre 2020 après que la police espagnole a détecté l’entrée en Espagne d’un membre de l’État islamique. Lui et deux complices ont été arrêtés à Barcelone en janvier de cette année, soupçonnés de préparer un attentat terroriste.
Les enquêteurs ont pu relier ces trois suspects à un individu en Algérie connu sous le nom de « Cheikh » qui serait à la tête de cette cellule terroriste. Cet individu était déjà connu des forces de l’ordre : il avait été arrêté en Turquie en 2016 alors qu’il tentait de rejoindre le groupe terroriste État islamique. Une fois libéré, cet individu a effectué une tournée dans plusieurs pays, comme la Malaisie, la Tanzanie et l’Algérie où il aurait recruté des membres de l’État islamique.
En mars 2021, il a été détecté entrant en Espagne. Des mesures spéciales de surveillance ont été mises en place qui ont permis d’identifier à Barcelone un groupe de jeunes ressortissants algériens fortement radicalisés qui l’entouraient. Tous ces individus, dont celui connu sous le nom de « Cheikh », ont été arrêtés après avoir tenté d’acquérir un fusil Kalachnikov. Les preuves saisies au cours de la journée d’action sont en cours d’analyse pour identifier d’autres pistes d’enquête à travers l’Europe.