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Fuite d’un SMS d’Emmanuel Macron: l’Elysée en colère contre l’Australie

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La fuite mardi 2 novembre d’un SMS adressé par Emmanuel Macron au premier ministre australien Scott Morrison sur le méga-contrat de sous-marins a irrité l’entourage du président français, qui a dénoncé des «méthodes très inélégantes» et répété n’avoir pas été prévenu de la dénonciation du contrat.

L’entourage d’Emmanuel Macron est en colère : un SMS adressé par le président français au Premier ministre australien Scott Morrison au sujet du méga-contrat de sous-marins a fuité ce mardi. L’Elysée a dénoncé des « méthodes très inélégantes » et répété n’avoir pas été prévenu de la rupture du contrat, qui a provoqué une crise entre la France et les Etats-Unis et l’Australie.

C’est la presse australienne qui a divulgué ce fameux SMS d’Emmanuel Macron envoyé à l’Australien deux jours avant la dénonciation du contrat mi-septembre. Le président français lui demande, en anglais : « Dois-je m’attendre à de bonnes ou de mauvaises nouvelles pour notre ambition conjointe sur les sous-marins ? »

Cette fuite veut laisser entendre que le président français aurait été au courant d’une menace sur le contrat avant l’annonce officielle de sa rupture.

Mais ce SMS montre qu’au contraire le président ne savait pas qu’ils dénonceraient le contrat

La fuite pourrait être une riposte australienne à la déclaration du Français dimanche, qui a dit qu’il « savait » que Scott Morrison lui avait menti, en lui cachant son intention de rompre ce contrat de 55 milliards d’euros, au prétexte d’un changement de stratégie en faveur de sous-marins à propulsion nucléaire.

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« Ce SMS montre qu’au contraire le président ne savait pas qu’ils dénonceraient le contrat », a protesté l’entourage d’Emmanuel Macron, faisant valoir que « s’il y avait eu un SMS plus clair en ce sens ils en auraient fait état ». « Nous savions que les Australiens avaient des interrogations mais seulement sur des aspects techniques et de calendrier, comme dans tout gros contrat de ce type », poursuit la même source, en expliquant que le SMS présidentiel portait sur ces points avant une revue d’étape avec le constructeur Naval Group prévue le lendemain.

« Fin août, lors d’une réunion des ministres en Australie on leur a dit que tout allait bien. Le lendemain du SMS du président, Naval Group reçoit encore un courrier où on leur dit que tout va bien. Et le surlendemain, nous recevons la lettre de Morrison qui dénonce le contrat, trois heures avant la conférence de presse qui dévoile l’accord AUKUS » entre Australie, Etats-Unis et Royaume-Uni, a précisé l’entourage du président.

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