Le 12 novembre 2024, une opération policière aurait été initiée dans le but d’appréhender le Général Louis-Philippe Houndégnon, ancien haut gradé, ex directeur général de la police nationale et ardent défenseur des libertés au Bénin.
Selon les informations, c’est un site d’informations togolais qui a publié l’information relayée par les réseaux sociaux. Face à l’ampleur de la rumeur, le cabinet de Louis Philippe Houndégnon s’est fendu d’un communiqué pour situer l’opinion.
Selon le communiqué du Cabinet du Général, une cinquantaine de policiers, sous la direction de Soumaïla Allabi Yaya, se prépareraient à intervenir à son domicile. Aucune plainte ou charge officielle ne vise le Général toujours selon le document.
Dans le communiqué, le Général Houndégnon réaffirme sa détermination à lutter pour les libertés fondamentales aux côtés du peuple béninois. Il appelle les citoyens à rester vigilants face à cette situation, et sollicite le soutien des organisations internationales et de défense des droits humains pour surveiller les événements de près.
Le Directeur de Cabinet, Dr Bio Dogo Worou, a également exprimé son inquiétude concernant les répercussions potentielles de cette intervention, qu’il considère comme un possible signal d’une intensification des tensions politiques au Bénin. Il a conclu en appelant à l’unité et à la mobilisation pacifique du peuple, exprimant l’espoir que la vigilance collective contribuera à préserver la paix, la justice et la démocratie au sein du pays.
Rappelons qu’aucune annonce officielle n’a été faite concernant l’arrestation ou non de l’ancien directeur de la police nationale béninoise. Il faut souligner que Houndégnon a multiplié, au cours de ces dernières semaines, des interventions médiatiques où il critique ouvertement les actions du gouvernement béninois.
Pour le moment, aucune réaction de la Direction générale de la Police républicaine sur cette supposée interpellation du Général Louis Philippe Houndégnon. Cette actualité reste donc une rumeur amplifiée par les réseaux sociaux.
