Le président turc Recep Tayyip Erdogan a estimé que les récents malheurs de Cristiano Ronaldo étaient dus à la persécution politique.
Cristiano Ronaldo est actuellement un joueur libre après que Manchester United et le joueur de 37 ans ont accepté de résilier (d’un commun accord) le contrat de l’attaquant, à la suite de sa sortie médiatique explosive contre son ancien club.
Lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar, achevée il y a deux semaines avec le sacre de l’Argentine de Lionel Messi, victorieuse de la France de Kylian Mbappé en finale, le quintuple Ballon d’Or a été laissé sur le banc au coup d’envoi par Fernando Santos lors des huitièmes de finale, au profit de Gonçalo Ramos, auteur d’un triplé.
En quart de finale où les Lusitaniens ont été éliminés par le Maroc (0-1), Ronaldo a encore débuté le match depuis la touche, n’entrant dans le jeu que très tardivement pour une piètre prestation avec son unique occasion non convertie. Un mondial raté qui lui a d’ailleurs valu les railleries sur les réseaux sociaux.
S’exprimant à la télévision turque, Recep Tayyip Erdogan a évoqué la situation de la superstar portugaise. Et le dirigeant turc a affirmé que la mise à l’écart de l’ancien buteur du Real Madrid était due à son soutien à la Palestine. « Malheureusement, ils lui ont imposé un veto politique. C’est quelqu’un qui défend la cause palestinienne », a-t-il dit, rapporté par Diario AS.
« Envoyer un footballeur comme Ronaldo sur le terrain alors qu’il ne restait que 30 minutes à jouer dans le match a ruiné sa psychologie et lui a enlevé son énergie« , croit savoir Erdogan.
Ce serait certainement une histoire remarquable s’il y avait la moindre vérité. Le président turc n’est pas tout à fait clair sur les « ils » qu’il indexe, bien que ce soit probablement la FA portugaise ou Santos lui-même.
D’autres joueurs ont montré leur soutien à la Palestine dans le passé, sans apparemment recevoir la même punition. Paul Pogba a fustigé dans le passé l’implantation de colonies dans les territoires occupés par Israël à Jerusalem-Est et a remporté la Coupe du monde en 2018, tandis qu’en 2014, Lionel Messi a critiqué la souffrance des enfants dans la bande de Gaza.