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Guerre Russie-Ukraine : les étudiants africains, victimes collatérales ? Ces cris de détresse …

Il y a quelque trois jours, la Russie de Vladimir Poutine a lancé une guerre, contre l’Ukraine de Volodymyr Zelensky. Alors que les morts se comptent, déjà, par centaines, d’autres victimes collatérales crient leur désarroi.

Depuis quelques jours, la Russie est entrée en guerre, contre l’Ukraine. Ce conflit a provoqué l’exode massif d’une partie de la population ukrainienne, notamment, des habitants du sud, de l’est et du nord. Pendant que les Ukrainiens tentent de rallier les pays limitrophes, des Russes, eux, battent le pavé, pour manifester leur désapprobation, par rapport au N° 1 du Kremlin, d’attaquer Kiev.

Des étudiants africains, piégés, crient à l’aide !

Dans ce remue-ménage, d’autres citoyens étrangers, à l’instar des étudiants africains, crient leur désarroi, appelant leurs pays respectifs, pour venir les sortir de cette poudrière. En effet, le site AfrikCom rapporte des appels de détresse, venant d’étudiants africains, vivant sur les territoires russe et ukrainien.

Okenda, une étudiante gabonaise, à l’Université nationale Taras Schevchencko de Kiev, révèle que la matinée du 24 février a été angoissante, suite aux premières attaques russes. « C’est dans la matinée de ce 24 février que nous avons été alertés par les autorités académiques à notre auberge de jeunesse. Elles nous ont demandé de prendre nos dispositions pour quitter les lieux. Cependant, aucune mesure concrète n’a été prise pour notre évacuation », témoigne-t-elle.

Son collègue Adrien, un Burundais, avoue, de son côté, que l’alerte des autorités académiques a été suivie par une détonation, à Kiev. « Quelques minutes plus tard, nous avons entendu un bombardement. Pour l’instant, nous ne savons pas quoi faire », raconte-t-il, précisant que « nous sommes une dizaine dans notre maison. Certains ont contacté leurs ambassades, mais aucune réponse rassurante jusque-là ».

Face à la panique, « certains camarades s’activent pour quitter l’Ukraine en direction de la Pologne, étant donné que la situation est très inquiétante« , renchérit Okenda.

L’angoisse des étudiants africains en Ukraine est partagée par leurs pairs, basés en Russie. « Tout va bien à Moscou. Cependant, c’est un peu compliqué pour nos camarades qui sont en Ukraine (…) C’est difficile pour les étudiants africains qui sont basés à Kiev. Nous sommes en contact avec nos camarades, basés en Ukraine, et nous sommes de tout cœur avec eux. Nous poursuivons les appels à l’aide pour l’évacuation« , alerte, pour sa part, Richie, président de la Communauté des étudiants africains, en Russie.

La voix du président de la Communauté des étudiants africains, à Moscou, en Russie.

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