L’Ouganda a annoncé mardi trois nouveaux décès liés au mpox, portant à quatre le total des décès confirmés en laboratoire dans le pays.
Henry Kyobe Bosa, responsable des incidents au ministère ougandais de la Santé, a indiqué à l’agence Xinhua que deux décès avaient eu lieu à l’hôpital régional de référence d’Entebbe, situé à environ 40 km au sud de Kampala, la capitale et un troisième à l’hôpital régional de référence de Hoima, dans le centre-ouest du pays.
Les victimes sont un nourrisson de huit mois et une femme de 23 ans, toutes deux originaires du district central de Wakiso, ainsi qu’un homme de 40 ans du district de Kikuube, dans le centre-ouest. Le premier décès confirmé dans le pays remonte au mois d’octobre, dans le district de Masindi.
D’après le dernier rapport de situation publié lundi, l’Ouganda a enregistré un total de 784 cas confirmés. Face à cette épidémie, les autorités ont renforcé les mesures de prévention, notamment la surveillance, la gestion des cas, la communication sur les risques et l’implication des communautés. Des campagnes de sensibilisation sont également menées pour limiter la propagation du virus.
Le mpox ou variole du singe est une maladie infectieuse transmissible par contact étroit. Ses symptômes incluent fièvre, gonflement des ganglions lymphatiques, maux de gorge, douleurs musculaires, éruptions cutanées et douleurs dorsales.
