« Nous ne modifions aucun de nos agendas, officiels et institutionnels… », Wilfried Houngbédji
Face à la presse ce mercredi 10 décembre au ministère des Affaires étrangères, Wilfried Léandre Houngbédji a levé toute ambiguïté sur la tenue des élections générales prévues en 2026.

Malgré les interrogations nées au lendemain de la tentative de déstabilisation du 7 décembre, le calendrier électoral demeure intact.
Le porte-parole du gouvernement a été clair dans son propos. Selon lui, aucun événement récent ne justifie une révision des échéances institutionnelles. « Nous ne modifions aucun de nos agendas, officiels et institutionnels. Notre pays doit continuer à vivre, continuer à inspirer la confiance qu’il inspire au monde entier et aux investisseurs étrangers », a-t-il affirmé.
Une formule qui sonne comme la volonté de montrer que l’État reste debout et que la République a repris totalement la main.
Depuis dimanche, la question d’un éventuel report avait animé les discussions, tant au sein de la classe politique que parmi les organisations de la société civile. Les troubles enregistrés avaient fait craindre une remise en cause du processus électoral. La déclaration du porte-parole vient donc dissiper les doutes et replacer les institutions sur un cap jugé non négociable.
Avec cette clarification, les différents acteurs savent désormais que le chronogramme ne bougera pas. Les partis engagés dans la campagne, les organisations d’observation électorale et les structures administratives impliquées dans l’organisation du scrutin peuvent poursuivre leurs préparatifs. Les électeurs, eux, sont appelés aux urnes le 11 janvier pour renouveler les membres de l’Assemblée nationale et ceux des conseils communaux.

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