La suite après la publicité
La suite après la publicité

Meurtre Delphine Jubillar: son mari Cédric Jubillar condamné à 30 ans de prison, ses avocats font appel

Reconnu coupable du meurtre de son épouse Delphine, disparue en décembre 2020, Cédric Jubillar a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle ce vendredi. Ses avocats, Me Franck et Me Martin, ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel de cette décision rendue par la cour d’assises du Tarn.

CéLéBRITé
15 831 vues
Cédric Jubillar Credit photos ABACA/Shutterstock
Cédric Jubillar Credit photos ABACA/Shutterstock
2 min de lecture
Google News Commenter
La suite après la publicité
Vous utilisez actuellement la version classiqueVous êtes actuellement sur la version classique du site. Rejoignez notre version 2.0 pour plus de fun, plus de rapidité et plus d'interaction.Rejoindre Maintenant

Après cinq semaines d’un procès très médiatisé, le verdict est tombé. Cédric Jubillar, ex-plaquiste de 37 ans, a été reconnu coupable du meurtre de sa femme, Delphine, infirmière et mère de deux enfants, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. La cour d’assises l’a condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour « meurtre par conjoint », une qualification particulièrement aggravante.

L’émotion était palpable lors de l’énoncé du verdict. L’accusé, qui n’a cessé de clamer son innocence tout au long du procès, a accueilli la décision sans un mot. Quelques minutes plus tard, ses avocats, Mes Alexandre Martin et Jean-Baptiste Alary, ont annoncé qu’ils feraient appel de la condamnation, jugeant la décision « injuste et disproportionnée ».

Depuis près de cinq ans, l’affaire Delphine Jubillar hante l’opinion publique française. L’infirmière de 33 ans s’était volatilisée dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, sans laisser la moindre trace. Malgré des mois de recherches, de fouilles et d’expertises, son corps n’a jamais été retrouvé. Placé en garde à vue en juin 2021, Cédric Jubillar, qui avait alerté la gendarmerie après la disparition de son épouse, est rapidement devenu le principal suspect des enquêteurs.

L’enquête, marquée par de nombreux rebondissements, repose sur un faisceau d’indices notamment les tensions dans le couple, les déclarations contradictoires du mari, et des éléments matériels jugés troublants par l’accusation. Mais aucune preuve directe n’a permis d’établir formellement sa culpabilité, ce qui nourrit encore le débat autour de cette affaire hors norme. En attendant un nouveau procès en appel, Cédric Jubillar reste en prison.

À NE PAS MANQUER

Commentaires

Vous utilisez actuellement la version classiqueRejoindre Maintenant