La suite après la publicité
La suite après la publicité

Marine Le Pen: « La France n’a pas le choix » et doit quitter le Burkina Faso

Pour la présidente du groupe RN (Rassemblement National), à l’Assemblée Nationale française, Marine Le Pen, « la France n’a pas le choix » et doit quitter le Burkina Faso suite à la demande des autorités de Ouagadougou.

DIPLOMATIE
528 vues
Marine Le Pen lors d'une conférence de presse le 26 janvier 2022 - Thomas SAMSON / AFP
Marine Le Pen lors d'une conférence de presse le 26 janvier 2022 - Thomas SAMSON / AFP
2 min de lecture
Google News Commenter

SOMMAIRE

La suite après la publicité
Benin Web TV 2.0 est disponibleVous êtes actuellement sur la version classique du site. Rejoignez notre version 2.0 pour plus de fun, plus de rapidité et plus d'interaction.Rejoindre Maintenant

Mardi, les autorités burkinabé ont officiellement dénoncé, l’accord de 2018 sur le statut des troupes françaises et demandé le départ de ses dernières. Alors que le président Macron demande plus d’éclaircissement de la part de Ouagadougou, la présidente du groupe RN (Rassemblement National), à l’Assemblée Nationale française, Marine Le Pen, elle, estime que Paris « ne peut pas se maintenir au Burkina Faso contre l’avis du gouvernement burkinabé ».

Dans une interview accordée à BFMTV, Marin Le Pen a déclaré que « la France n’a pas le choix » et doit quitter le Burkina Faso après la demande faite par les autorités locales, déplorant que « c’est un échec absolument total après celui du Mali ».

« Le plus important est de travailler en ayant conscience que nous sommes de nations souveraines à égalité », a-t-elle déclaré avant de fustiger l’Union Européenne, qui « conditionne toute une série d’aides à une évolution des lois, à une évolution des mœurs ».

La France rappelle son ambassadeur

Mercredi, la France s’est pliée aux exigences des autorités du Burkina Faso et a annoncé le retrait de ses soldats d’ici un mois.

« Mardi […] nous avons reçu formellement la dénonciation, par le gouvernement burkinabè, de l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays. Conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite. Nous respecterons les termes de cet accord en donnant suite à cette demande », a indiqué une porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

Ce jeudi, Paris a rappelé son ambassadeur. « Dans le contexte des derniers développements intervenus au Burkina Faso, nous avons décidé de rappeler notre ambassadeur à Paris, pour mener des consultations sur l’état et les perspectives de notre coopération bilatérale », a expliqué à l’AFP le ministère français des Affaires étrangères. Luc Hallade était en poste à Ouagadougou depuis l’été 2019.

À NE PAS MANQUER

Commentaires

Benin Web TV 2.0 est disponibleRejoindre Maintenant