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Mali: «ce n’est pas à  la CEDEAO de nous dicter ce que nous devons faire», le M5-RFP

Le mouvement M5-RFP a réagi aux sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) imposées au Mali. Selon son porte-parole, l’organisation n’a pas à dicter au Mali ce qu’il a à faire.

POLITIQUE
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Les réactions continuent de se faire entendre après l’annonce du maintien des sanctions de la CEDEAO contre le Mali et la Guinée. Ces sanctions avaient été imposées après que dans les deux pays, les dirigeants ont été renversés par l’armée lors de coup d’Etat.

Dans un message rendu public mardi, le porte-parole du mouvement M5-RFP Jeamille Bittar, s’est indigné contre les sanctions. « Ce n’est pas la CEDEAO de nous dire ce que nous devons faire », a indiqué le porte-parole. « Le Mali est souverain et capable de décider par rapport à son avenir », a-t-il ajouté.

Pour le Mouvement qui a chassé l’ancien président IBK du pouvoir, avec l’aide de l’armée, l’organisation d’élection dans la situation actuelle du pays pourrait ne pas être profitable. « Vu la situation sécuritaire préoccupante dans le nord du Mali et dans les  zones frontalières, nous ne pouvons pas organiser les élections truquées de soupçon et de contestations », a indiqué Jeamille Bittar.

Le Mali est en pleine transition après deux coups d’Etats successifs cette année et les nouvelles autorités qui assurent cette période transitoire, sont pressées par la communauté internationale pour organiser des élections dans le pays en février prochain. Mais le gouvernement de transition n’entend pas respecter cette échéance et tend vers un report des élections. C’est en partie, ce qui a poussé la CEDEAO à maintenir les sanctions contre le pays.

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