Législatives 2025 en Côte d’Ivoire : le mouvement ADCI cible des régions stratégiques
Le mouvement politique Aujourd’hui et Demain, la Côte d’Ivoire (ADCI) a rendu publique la liste de ses candidats pour les législatives du 27 décembre 2025.

Sur les 255 sièges à pourvoir, la formation d’Assalé Tiémoko Antoine mise sur 45 jeunes candidats, répartis dans 17 régions et deux districts autonomes, avec l’ambition d’incarner une Assemblée nationale rajeunie et ancrée dans les réalités locales.
L’ADCI présente des candidatures sur 31 circonscriptions uninominales et 14 listes régionales, ciblant des zones stratégiques telles que l’Agnéby-Tiassa, le Cavally, Abidjan, le Gbêkê ou le Sud-Comoé. Dans le Grand Abidjan, se distinguent notamment Serge Djibré (Cocody), Fofana Seydou (Port-Bouët), Agbébé Bérenger (Yopougon) et Yotto Yolande Joëlle (Marcory). Le parti entend s’ériger en alternative crédible face aux grandes formations et défendre une opposition constructive capable d’influencer les décisions nationales.
Le mouvement renforce par ailleurs sa présence dans les zones rurales et semi-urbaines, où la demande de renouvellement politique est forte. Dans l’Agnéby-Tiassa, Edi Doffou Paul est candidat à Aboudé, Attobrou et Guessiguié, tandis qu’à Tiassalé, Assalé Tiémoko conduira la bataille électorale. À l’Ouest, des candidatures émergent dans des localités souvent négligées, comme à Toulepleu avec Dessanon D. Fabric.
Malgré la jeunesse de ses profils, issus pour beaucoup de la société civile, de l’enseignement, de l’entrepreneuriat ou de l’administration locale, l’ADCI affiche un déséquilibre marqué dans la représentation féminine : seulement 3 femmes titulaires et 5 suppléantes sur l’ensemble des candidatures. Assalé Tiémoko reconnaît cette faiblesse, évoquant les difficultés à mobiliser des femmes pour des campagnes exigeantes, notamment en milieu rural.
Avec une couverture de 55 % des régions et 100 % des districts autonomes, l’ADCI vise clairement une implantation nationale. Pour Assalé Tiémoko, l’enjeu dépasse l’obtention de sièges : il s’agit de bousculer l’ordre politique établi dominé par le RHDP, le PDCI-RDA et les principales plateformes de l’opposition. Les prochaines semaines seront déterminantes pour la mobilisation des électeurs, en particulier dans les zones où le mouvement tente une première implantation.


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