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« Il faut impérativement imposer un cessez-le-feu »Â à  Vladimir Poutine selon Jean-Yves Le Drian

Selon Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, la guerre en Ukraine risque de devenir encore plus terrible. « Il est possible que le pire soit devant nous », a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, sur France 2 ce jeudi matin alors que l’offensive russe en Ukraine se poursuit.

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« On ne négocie pas sous la terreur », a affirmé le ministre français des Affaires étrangères ce matin sur France 2. « Le point de départ c’est le cessez-le-feu », a martelé Jean-Yves Le Drian alors que de nouvelles négociations entre la Russie et l’Ukraine doivent avoir lieu. « Il est possible que le pire soit devant nous » dans la guerre menée par la Russie en Ukraine, s’est inquiété jeudi le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian, alors que l’armée russe a encerclé plusieurs villes ukrainiennes qu’elle pilonne.

« On peut craindre une logique de siège », à laquelle « les Russes sont habitués », a mis en garde le chef de la diplomatie française à la télévision publique France 2. « Rappelez-vous Alep, Grozny », a-t-il lancé, en référence à ces deux villes en Syrie et en Tchétchénie anéanties par les bombes russes ces dernières décennies. « La guerre fait des centaines de morts, aussi du côté russe », a commenté M. Le Drian, alors que son homologue américaine Antony Blinken qualifiait déjà mercredi d’« ahurissant » le bilan humain de l’invasion russe, dans laquelle les cibles détruites « ne sont pas des cibles militaires ».

« On ne négocie pas avec un pistolet sur la tempe »

Le président russe Vladimir Poutine veut « la négation de l’Ukraine et la négation à ses portes d’un pays démocratique », a affirmé le ministre des Affaires étrangères français. « C’est ça la logique. L’histoire du Donbass et des deux républiques de Donetsk et de Lougansk dont on parlait il y a encore quelques jours, c’était un alibi, c’était un prétexte, a-t-il expliqué. La volonté de Poutine, c’est d’éviter qu’il y ait à ses portes des modèles démocratiques qui peuvent éventuellement influer sur l’évolution de la Russie. »

Le chef de la diplomatie française a encore appelé à un cessez-le-feu russe, préalable à toute négociation, alors qu’un deuxième round de discussions entre Russie et Ukraine doit se tenir jeudi au Bélarus, à la frontière de ce pays avec la Pologne. « Ils appellent ça des pourparlers. Ce ne sont pas des négociations. On ne négocie pas avec un pistolet sur la tempe. Donc il faut impérativement imposer un cessez-le-feu », a-t-il insisté.

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