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Éthiopie : 12 policiers tués dans une embuscade terroriste

Au moins une douzaine de policiers ont été abattus dans une embuscade perpétrée par le groupe rebelle Armée de libération Oromo (OLA) dans la région d’Oromia. Cette énième attaque intervient alors que des efforts de médiation entre le gouvernement fédéral et le groupe rebelle sont en cours.

SéCURITé
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Ethiopie
Ethiopie @ France 24
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L’attaque s’est déroulée à Kore, dans la zone de Guji, où les policiers ont été pris au piège d’une embuscade orchestrée par l’OLA. Selon les témoins oculaires, ces attaques ont été perpétrées par les « Shene », un terme utilisé par le gouvernement pour désigner ce groupe radical. Neuf des corps ont été transportés à l’hôpital, tandis que deux autres policiers ont été blessés.

Gezahegne Endashaw, membre du personnel de l’hôpital primaire de Kele, a corroboré ces informations en affirmant que les corps, portant les uniformes des forces spéciales de police et des milices régionales, ont été chargés dans un véhicule sans examen post-mortem. Cependant, trois corps ont été enterrés sur place, ajoutant une dimension tragique à cette sombre journée.

Les relations tendues entre le gouvernement fédéral et l’OLA se reflètent également dans les tentatives de médiation. Des informations révèlent que Mike Hammer, envoyé spécial des États-Unis pour la Corne de l’Afrique, serait en pourparlers avec le groupe rebelle pour faciliter un dialogue proposé. Ces négociations surviennent après l’annonce par le chef d’état-major de la défense, le maréchal Berhanu Jula, d’une dernière série de pourparlers avec l’OLA.

L’OLA, considérée comme la branche militaire du Front de libération Oromo (OLF), opère dans la région d’Oromia depuis l’invitation du Premier ministre Abiy Ahmed à tous les groupes d’opposition armés à se rendre après son arrivée au pouvoir en 2018. L’OLF est associé au massacre de milliers de civils de l’ethnie Amhara et à des enlèvements dans la région d’Oromia. Malgré la déclaration antérieure de l’OLF selon laquelle sa branche militaire ne relevait plus de l’organisation, la situation actuelle atteste la complexité des dynamiques politiques et ethniques dans la région.

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