Trois ressortissants chinois ont été enlevés par des hommes armés de la Coalition des patriotes pour le changement, un groupe rebelle actif dans l’ouest de la Centrafrique. L’incident a eu lieu près du village Gbembo dans la préfecture de la Nana-Mambéré le 13 mars dernier.
Selon Marcel Bagaza, préfet de la Nana-Mambéré, les trois Chinois enlevés sont des miniers. Leur véhicule a été retrouvé abandonné par les ravisseurs qui ont emmené leurs otages vers une destination inconnue. Le gouvernement centrafricain et l’ambassade de Chine à Bangui n’ont encore fait aucune déclaration officielle à ce sujet.
La Centrafrique est riche en ressources naturelles, notamment en diamants et en or. Malgré la guerre civile en cours qui a contraint près d’un quart de la population à fuir, plusieurs compagnies chinoises exploitent les sous-sols de l’ouest du pays. Toutefois, l’exploitation de ces ressources est difficile à contrôler dans un pays où l’État ne contrôle qu’une faible partie du territoire.
L’enlèvement des travailleurs chinois en Centrafrique est un rappel sombre de la situation sécuritaire volatile du pays, qui est en proie à des conflits armés et à une forte instabilité politique. Les autorités centrafricaines doivent redoubler d’efforts pour assurer la sécurité des travailleurs étrangers et prévenir de tels incidents à l’avenir.
