Dans un raid tragique perpétré par l’armée soudanaise à Khartoum, dix étudiants congolais ont perdu la vie sur un campus, provoquant l’indignation des autorités de la République démocratique du Congo. Les frappes ont eu lieu dans le cadre des affrontements entre les forces régulières soudanaises et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).
Le vice-premier ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a tenu une conférence de presse poignante pour annoncer la tragédie qui a coûté la vie à dix étudiants congolais à Khartoum. Lutundula a dénoncé l’attaque menée par l’armée régulière soudanaise contre un campus, soulignant qu’elle avait visé une zone habitée par des populations civiles non armées, dont des ressortissants étrangers. Il a qualifié les frappes de « profondément choquantes » et a insisté sur le fait que d’autres compatriotes avaient également été grièvement blessés.
Le chef de la diplomatie congolaise a convoqué le chargé d’affaires du Soudan à Kinshasa afin de lui transmettre un message de tristesse et de protestation au nom du gouvernement congolais. Lutundula a exhorté les autorités soudanaises à fournir des explications sur cette attaque tragique qui a coûté la vie à de jeunes étudiants. Il a souligné que la zone visée était connue pour abriter des ressortissants étrangers, ce qui rendait cette attaque d’autant plus inexcusable.
Dans un appel émouvant, Lutundula a également demandé au gouvernement soudanais de restituer les corps des victimes afin de permettre leur rapatriement en République démocratique du Congo et de leur accorder des funérailles dignes, conformément aux traditions congolaises. Il a souligné l’importance de rendre hommage aux étudiants congolais décédés et de soutenir leurs familles dans cette période de deuil insoutenable.
